CONTEMPORARY ISTANBUL

Summart   °   Primecut

summart.org   °   primecut-cc.com

du 16 septembre au 22 septembre 2022

ENCORE + DE TOI

peintures

FERME ASILE, Sion

du 30 octobre au 27 février 2022

http://www.ferme-asile.ch/Exposition/ExpositionsHall/-EXPOSITION-Alexia-Turlin?id-2076#

 

STUDIO 91

peintures

Valentin 61

du 05 septembre au 03 novembre 2021

 

Studio 91 est le camp de base et le point de repère de Morphy. Il est au centre.

Il s’agit d’un atelier occupé par deux artistes, l’un sculpteur, l’autre peintre, qui a éclos en 1991.
L’exposition planifiée pour 2021 a été l’occasion de célébrer ses 30 années d’existence. Lorsque le Valentin 61, un cabinet de chirurgie, m’a proposé une exposition, j’ai pensé que la “danse“ de ces sortes de chromosomes serait appropriée au lieu.
Studio 91 est donc une suite de 30 peintures qui reprend les murs de l’atelier et fait poser 2 modèles.
Les fonds naviguent entre une composition abstraite et la représentation du mur de l’atelier protégé par des plastiques recyclés (tons gris-vert) où les traces des peintures précédentes se sont superposées. Les débordements du cadre, l’épuration du pinceau ou les réglages de l’aérographe suggèrent une certaine géométrie induite par les contours de ces travaux passés et tendent ainsi à une forme de perspective dont le lieu serait la peinture. Ces peintures fantômes dans la peinture confondent le temps et par contraste cette sensation est accentuée par les modèles flottants, en suspension, dont les volumes réalistes sont renforcés par des dégradés fins de lignes colorées.

Le sous-groupe Dégradés évoquent tour à tour une inspiration et une respiration. D’abstraction pure ils pourraient être un détail macroscopique des modèles ou la lumière qui les éclaire. Ou encore la mémoire, un fantôme, son souvenir.

L’installation Insiders est une tapisserie qui reprend le bas du mur de l’atelier avec ses gicleurs et coulures. Reporté à la verticale elle peut évoquer tantôt une forêt, tantôt des sortes de graphiques ou des schémas de cotations.

FEBRUARY BLUES

 accrochage évolutif

Valentin 61

du 01 au 28 février 2021

 

AU CONFIN DU RENARD, TSAVOYI

 avec Florent MERMINOD, sculptures

Ancien hôtel EDEN, Giétroz

du 28 juin au 26 septembre 2020

 

 

Parfois la flânerie me mène au Confin du Renard. C’est un lieu bruyant que j’aime traverser de temps en temps, tout y est dédoublé: une source se sépare en deux, les oiseaux chantent deux fois plus fort pour se faire entendre, il y deux bunkers, deux piliers pour une base, deux sens, mais surtout, le chemin traverse la forêt exactement sous le viaduc autoroutier; il y a donc deux vitesses pour se rendre à une destination, un déplacement à deux temps.

Le Confin du Renard existe réellement et est un secteur (42) de Morphy, pays que j’ai commencé à cartographier en 2016.

Ce travail découle des marches quotidiennes dans ma région et est une sorte de psychoarchéologie, située dans le futur, peut-être postapocalyptique.

En 2018 j’ai peint « John » et “Sylvie“, des coulemelles que j’avais trouvées au Confin et le confinement, la sidération du confinement, m’y a ramenée. Je me suis remise à peindre des champignons, des excellents, des sans intérêt, des toxiques, tous en suspension, 31 champignons dans un temps suspendu

Finalement, le confinement ne modifiait rien dans ma routine quotidienne, je continuais de marcher et de peindre. Il n’y avait que l’ambiance extérieure qui avait changé. Le silence et les commerces de premières nécessités me rappelaient mon enfance, la menace rôdait déjà.

Même si le monde d’avant m’avait déjà habituée à vivre dans une suite de crises et à me sentir dans l’oeil du cyclone, cette fois la peur de et pour les autres donnait à mon atelier un air salvateur, un espace encore plus protégé.

Au début je laissais entrer l’information, tentais de comprendre et de connaître l’évolution de cette pandémie.

Et puis tout est devenu de plus en plus insensé, déstabilisant et anxiogène alors j’ai éteint les ondes de la confusion. J’ai rangé je ne sais plus où ma montre connectée, j’ai muselé Siri et débranché la 4G.

Il n’y avait plus que le silence, la peinture, un mois d’avril radieux et ces deux écureuils revenus en ville. Être discrète, vivre heureuse, vivre cachée, à l’affût.

Il faut vraiment un grand hasard pour que je découvre un bon champignon, mais quand cela arrive c’est un surenchantement.
Macheyrix est un lieu de retraite dans un vallon de Morphy, à l’est de l’ Enfer et au nord de Karma, et le Champ vague est la plaine potagère de Morphy, à son extrême est. Le champ échoue dans la mer. Les sculptures de Florent se sont naturellement inscrites dans ce paysage.

Alors que le projet d’exposition à l’Eden était déjà planifié, un reportage sur le patois de la vallée du Trient était diffusé et j’y apprenais que Tsavoyi signifie prendre soin de soi.
Le confinement, la prudence, le renard, l’affût, Macheyrix, l’Eden, la boucle était bouclée.

Arèvyie, tsavoeuyie voue

PRIVATE P’ARTS  « MONTREUX »

Centre Culturel Maison Visinand – Montreux

du 04 juillet au 09 août 2020

Sur le champ

Emergency Art Space, Vevey.
Byronne 20 – 1800 Vevey – CH

Du 25 janvier au 17 février 2019

Vernissage lundi 21 janvier dès 18H00 

Des friches prémonitoires, des terrains vagues sauvages et euphoriques, une expérimentation hors-champ.

(tout ce que l’on cache…) Christian Jelk

Fuori campo

Sur le mur de l’atelier, une série de travaux réalisés « sous contrainte ». Un peu plus tard, chez moi, j’attrape et je retiens trois mots d’une émission de radio: « Le risque d’un enfermement ». Voilà le motif qui fixe une rigueur sur la rigueur, et qualifie un peu de ce que j’ai vu : éviter le risque d’un enfermement de l’expression, et s’offrir un champ de bataille.

Travailler sous contraintes : format imposé A3 vertical, pas de figuration, pas de peinture, une explosion à chaque fois. Et, aller vite. Lâcher – relâcher. Trente-deux morceaux d’un travail sur le mur de l’atelier : Trente-deux temps courts d’une expérimentation. Créer hors des gestes, hors du rythme d’agir et de pensée, hors des « habitudes », de la peintre. Être-affect. Prendre ce risque. Celui d’un débordement. Le résultat est un déport. Une machine joyeuse un peu punk. Trente- deux fois un souffle court exalté. Posé-déposé-donné-craché-offert-tiens le voilà mon plaisir d’être là de créer de voir le travail qui se fait juste là sous mes yeux. Lâcher-relâcher. Une activité secrète, une activité sécrète, du fond de l’atelier, du fond d’une pratique, qui remet en jeu la pratique du geste, du regard, de l’artiste même. Une contrainte qui cache son contraire. La douce euphorie du champ libre, une échappée belle, un territoire inconnu (qui n’est pas encore une ile, qui s’offre le frisson d’être peut-être un naufrage).

Dans l’atelier, la série sous les yeux, je note : « un grésillement, le bruit sourd et électrique, tendu, d’un retour sur une scène de concert rock vide, attendant le début, l’exaltation des musiciens, le public chauffé qui secoue pousse dans l’ombre. Ou l’attente silencieuse, presque religieuse, d’une déferlante sonique… » Voilà ce qui me traverse parcourant ces instants-A3, balises, sauvageries foutraques, expérimentations-bruissements, cris, et surtout, pour le spectateur, la saveur du presque-là, l’envie d’être juste un peu plus loin que le donné, cuirassifique ou blindieu, le bonheur d’être un peu de ce qui est offert… ». Geneviève Capitanio livre ici un peu de son « hors-champ », un travail prémonitoire, précaire, qui est aussi un arrachement de soi. Cette suite est aussi une tentative de détourner le temps long de la peinture, de s’offrir l’instant d’un affect, le déposer une fois, vingt fois, cent fois, et voir si l’artiste tient debout, toujours, si l’artiste supporte la zone de turbulences quelle s’est imposée. « … des trucs ou je suis presque sur le point de me faire foutre dehors de mon boulot ». Ses propres mots… Des friches d’agir, voilà ce que je désignais comme prémonition un peu plus haut. Un terrain vague, qu’elle intitule champ de bataille, une zone de guerilla intime livrée pour vous…

D’après « sur le champ », suite de Geneviève Capitanio, décembre 2018, Christian Jelk

2 GRAMMES   sérigraphie

 

68 x 48 cm  sur papier Arche.    4 passages dont 1 irisé et 1 au graphite.

Sérigraphie pour les membres de Visarte.Vaud

15 éditions d’artiste numérotées à disposition sur demande en M

Dans le Champ Vague

avec une intervention de Florent Merminod

Galerie Contre Contre

rue du Glarier 12, Saint-Maurice

Du 1er juin au 30 juin 2018

Vernissage le 31 mai dès 18H00